En discutant récemment avec un ami qui vit avec un trouble bipolaire, j’ai été frappé par combien de temps il passait à défiler des mauvaises nouvelles en ligne. Il m’a confié que cela pouvait faire basculer son humeur, une constatation confirmée par de nombreuses personnes dans des forums comme Doctissimo ou des groupes sur Bipolarité France. Ce fléau moderne du “doomscrolling” n’est pas réservé aux seuls bipolaires, mais les répercussions peuvent être plus graves pour eux. Aujourd’hui, la technologie, tout en étant une bénédiction, peut aussi devenir un piège dangereux. Ce contexte m’a amené à chercher diverses réflexions et témoignages pour comprendre comment on peut atténuer cette habitude destructrice en utilisant des outils comme Sanvello, Moodnotes ou Mon Sherpa. Cet article explore plusieurs pistes basées sur des vécus, des observations et des ressources, non comme un conseil médical – attention, je ne suis pas professionnel de santé – mais pour informer et peut-être éveiller à d’autres possibles.
Comprendre le doomscrolling et son impact sur la bipolarité
La semaine dernière, j’ai écouté un podcast intitulé “Inside Bipolar” où un intervenant, vivant lui-même avec ce trouble, décrivait le doomscrolling comme l’acte de consommer trop de contenus négatifs en ligne, ce qui peut être particulièrement néfaste pour ceux qui luttent avec la bipolarité. Les nouvelles anxiogènes peuvent fortement affecter l’humeur d’une personne bipolaire, transformant une simple session de consultation d’actualités en une véritable descente aux enfers. Ce phénomène ressemble à un cercle vicieux, où l’exposition continue à des contenus négatifs renforce les pensées et émotions déjà altérées par le trouble bipolaire.
Dans mes recherches, j’ai trouvé un article sur The Conversation expliquant que le doomscrolling affecte notre santé mentale globale, mais pour ceux qui ont des troubles de l’humeur, le défi est immense. L’article indique que ce comportement peut exacerber les épisodes de dépression et renforcer les cycles maniaques ou dépressifs. Ce que je trouve intéressant, c’est que même dans leur nature cyclique, ces troubles peuvent être fortement influencés par des facteurs externes comme la surcharge d’informations négatives.
Entre nous, je réalise que nous sommes tous vulnérables à cette propension à chercher des informations désespérantes, mais pour les personnes avec un trouble bipolaire, les effets peuvent être beaucoup plus nuancés et désastreux. Il ne s’agit pas seulement d’une mauvaise habitude, mais d’une activité qui peut alimenter des états émotionnels qu’on s’efforce tant bien que mal de gérer. En tant que témoin de ce scénario chez des proches, j’insiste sur l’importance de comprendre comment cette pratique peut impacter plus profondément ceux qui doivent déjà composer avec une instabilité émotionnelle.

Comment le trouble bipolaire complique le doomscrolling?
Il y a quelques jours, ma sœur a fait une remarque intéressante. Elle disait que son amie, qui souffre de bipolarité, est particulièrement affectée par le doomscrolling car cela semble exacerber son état. En analysant les témoignages disponibles sur Psycom et divers forums, j’ai observé des patrons récurrents. Beaucoup relatent une montée soudaine d’anxiété ou une période de dépression allongée après des sessions prolongées en ligne. Cette manière de faire défiler les informations fonctionne comme un piège insidieux, surtout lorsqu’on est déjà en proie à une sensibilité accrue aux stimuli externes.
Ce qui m’a frappé en lisant ces témoignages, c’est que pour beaucoup, les réseaux sociaux venaient initialement combler un manque de connexion humaine, surtout en périodes difficiles. Pourtant, les effets négatifs semblaient souvent surpasser les aspects positifs. Le sentiment de solitude intensifié ou le besoin de validation sociale a amené plusieurs à admettre qu’ils continuaient à défiler malgré la prise de conscience de ses méfaits. En creusant un peu plus, sur des sites comme Améliore ta Santé, il est évoqué que le besoin de se raccrocher à une réalité plus positive est pourtant primordial pour stabiliser l’humeur des personnes bipolaires.
Cela m’interroge profondément sur le pourquoi il semble si difficile de briser cette habitude, même lorsqu’on sait qu’elle est nocive. Est-ce la nature même de la maladie qui rend ces cycles d’habitudes plus résistants au changement, ou est-ce lié au contexte social et aux algorithmes des plateformes qui alimentent ce cycle ? Je n’ai pas la réponse, mais c’est un questionnement qui mérite d’être soulevé et examiné.
Stratégies pour réduire le doomscrolling au quotidien
Hier, en discutant avec un collègue, il m’a confié ses astuces pour réduire le doomscrolling, car il avait lui-même remarqué comment ses habitudes numériques impactaient négativement sa vie. Il mentionnait quelques applications et pratiques qui l’aidaient à se recentrer, et j’ai trouvé pertinent de les partager ici, évidemment sans les proposer comme des solutions universelles, car chaque personne est unique.
Une des stratégies consiste à planifier des périodes dédiées à l’analyse des actualités plutôt que de se laisser happer au gré des notifications chiffrées. Des applications comme Mindful Attitude et Happify offrent des options pour recentrer l’attention et favoriser une consommation plus réfléchie de contenu. Ces outils proposent de courtes vidéos de méditation ou de relaxation guidée qui aident à se recentrer avant que l’envie de doomscroller ne prenne le dessus.
À partir des retours que j’ai pu consulter sur des sites comme Medisite, les pratiques qui permettent de structurer le quotidien et de réduire le temps d’écran apparaissent comme bénéfiques pour diminuer les épisodes de “doomscrolling”. Ça aide pas mal, même si des périodes de rechute peuvent surgir. Une mise en œuvre consciente et régulière de techniques alternatives, comme la pratique de la pleine conscience ou l’engagement dans des activités créatives, peut servir de levier pour réparer ce lien souvent nocif entre santé mentale et numérique.

Impact social et anecdotes de terrain
Il y a encore une quinzaine de jours, j’ai lu un article sur un groupe d’entraide pour les personnes vivant avec un trouble bipolaire, et bon nombre d’entre eux décrivaient à quel point l’utilisation excessive des réseaux sociaux les faisait se sentir plus isolés et même exclus. Le besoin de partager et de trouver du soutien dans des communautés en ligne est compréhensible, mais lorsque les algorithmes continuent de pousser des contenus inquiétants, cela peut devenir extrêmement handicapant. Ces observations ont été renforcées par des lectures sur des ressources telles que Carenity, où l’on apprend que des routines bien établies aident à éviter ces dérives.
D’après une analyse de témoignages recueillis, ce sentiment d’isolement numérique pourrait également être dû au manque de contacts réels qui, avant l’ère numérique, servaient à réguler les émotions. Aujourd’hui, la technologie incarne un double tranchant : elle rapproche mais aussi éloigne, notamment lorsque l’on est perdu dans une spirale de contenus négatifs. J’ai aussi remarqué que chez certains, cette prise de conscience a amené à désinstaller temporairement des applications ou à retirer la connexion internet pour quelques heures par jour, choisissant à la place de s’engager dans des loisirs plus constructifs ou de s’entourer de personnes réelles, réduisant du coup l’impact socialement isolant du doomscrolling.
Mesures préventives contre le doomscrolling excessive
Pour être concret dans ce que j’observe, les mesures que les associations et les proches recommandent souvent incluent des actions concrètes pour éviter les pièges classiques des outils numériques. Les témoignages recueillis sur des plateformes comme Hopestage ou StopBlues parlent d’efforts conscients pour isoler des temps définis loin des écrans.
Voilà quelques exemples concrets :
- Utiliser des applications comme Night Mode pour réduire la lumière bleue émise par les écrans en soirée
- Élaborer un planning de tâches quotidiennes qui ne nécessitent pas internet comme la lecture de livres papier
- Mettre en place des timers sur les appareils, limitant ainsi la durée que l’on peut passer en ligne
- Limiter l’accès aux actualités anxiogènes et choisir des plateformes d’information positives
- Concerter avec sa communauté de soutien pour des encouragements pratiques
Entre nous, ce défi est complexe. Prendre conscience de cette problématique est déjà une première grande étape, mais chaque jour peut apporter ses propres challenges. Trouver et structurer des terrains d’entente avec notre monde digitalisé est une nécessité, et bien que pas facile, ce travail peut être grandement aidé par l’utilisation de ces stratégies.
Ce que personne n’ose dire sur le doomscrolling et le trouble bipolaire
Ce que j’ai remarqué, et cela m’interpelle, c’est qu’il y a souvent un silence entourant les effets du doomscrolling sur la bipolarité. Les témoignages mentionnent fréquemment la honte ou la culpabilité ressentie après s’être plongé dans ce cycle vicieux. Pourtant, c’est aussi une réalité qui mérite d’être partagée et discutée plus ouvertement pour mieux en prévenir les conséquences.
Dans les discussions que j’ai eues avec des proches, ils soulignent souvent que c’est ce manque de dialogue franc qui accentue la vulnérabilité de ceux qui subissent ce phénomène inavoué. Les effets invisibles sur l’estime de soi ou la sécurité émotionnelle créent une couche supplémentaire d’angoisse et d’isolement, qui ne sont que rarement abordés. J’ai souvent constaté que, bien que la nature du problème soit complexe et les solutions pas terribles à trouver toujours, reconnaître et valider ces expériences reste parfois la première étape cruciale vers un changement plus positif.
C’est lourd à admettre, mais l’absence de conversations ouvertes sur ce sujet ne fait que renforcer son impact. Le défi de briser ce cycle ne peut être relevé que si nous sommes prêts à en discuter sans jugement ni bascule constante dans les exacerbations émotionnelles. C’est un pas vers des discussions plus authentiques qui peuvent fournir le répit et le soutien qui sont si souvent nécessaire.
Questions fréquemment posées sur le doomscrolling et le trouble bipolaire
Pourquoi le doomscrolling est-il spécifiquement problématique pour les personnes bipolaires?
D’après ce que j’ai entendu et observé, le doomscrolling amplifie les symptômes du trouble bipolaire en accentuant les tendances dépressives ou maniaques. L’exposition constante à des contenus négatifs alimente ces émotions extrêmes, rendant la régulation émotionnelle encore plus difficile.
Quelle est l’importance des conversations ouvertes sur le doomscrolling entre proches?
Ont témoigné que discuter ouvertement des effets du doomscrolling permet de créer un espace sans jugement pour aborder ces difficultés. Cela peut réduire la stigmatisation et encourager ceux qui en souffrent à partager leurs expériences, ce qui aide à trouver des solutions adaptées et à mieux comprendre ce que chacun traverse.
Quels outils peut-on utiliser pour réduire le doomscrolling?
Il y a plusieurs solutions numériques telles que Night Mode pour limiter la lumière bleue ou des applications comme Happify pour recentrer l’attention. Mais selon les ressources disponibles sur Écoute-Psy, bien sûr, retrouver des habitudes saines et un soutien de proximité est tout aussi crucial pour remplacer ce temps d’écran par des activités plus constructives.